Un mélange niaiserie et cruauté c'est à dire quelque chose d'infantile : ça ressemble bien à l'idée que je me fais de la culture nord-américaine. Il y avait d'ailleurs un cliché chez les européens pour les nords américains : "des grands enfants". Ils ont vieilli. A part la question de l'environnement je trouve le monde mieux aujourd'hui qu'il y a 20 ans, globalement.
On peut en fait résumer toute la politique à la question de la santé.
C'est un bon angle d'attaque.
D'abord avoir une bonne définition de la santé, qui doit être physique et mentale.
Ceci défini, c'est se centrer sur l'humain et tout en découle : le travail, ou plus exactement l'activité, l'environnement, la culture.
Tout centrer sur l'économique est débile et conduit à des impasse, à un discours autiste. Ca parait bête comme choux ce que je suis en train de taper là mais en fait c'est ça l'essentiel. On ne l'entend pas.
Il y a actuellement une campagne d'information sur la dépression avec un site internet, assez symptomatique du manque de discernement que peut avoir le gouvernement. Il y a un lobby pharmaceutique, et c'est son boulot de vendre des médicaments en racontant n'importe quoi, et il fait ça très bien. Mais le gouvernement n'a aucun recul là dessus et se fait avoir (? sciemment) : tout le monde devrait être heureux tout le temps d'après le discours des labo, ne pas être heureux étant considéré comme une maladie. C'est évidemment faux, c'est du même ordre que de dire que toutes les femmes devraient être des top modèles, ce qui permet de les culpabiliser et vendre des régimes. Sauf que là il ne s'agit plus de bourrelets mais du mental des personnes. Il y a donc un site internet du gouvernement sur la dépression, etc ...
Seuls des toxicos gavés peuvent croire qu'on peut être heureux tout le temps dans une société comme la notre. C'est quelque chose qui va vers le controle des corps et des esprits, vers un totalitarisme, on est sur des frontières louches, et ça fait penser aussi à ce que pensait ce gouvernement sur les enfants et la délinquance, et puis il y a aussi la génétique et les imigrés. Là il s'agit d'un monde maternant, la matrice, un monde de dépressifs, n'ayant plus aucun désir car gavés avant d'avoir envie de quoi que ce soit, et n'ayant même pas pu choisir le gavage.
Ca fait quand même beaucoup de signes pas nets tout ça.
Comme il a fait dans tout les sens, Sarkhozy à une période avant son élection parlait "d'espérance". Pourquoi je repense à ça ? manipulation de valeurs chrétiennes. Intox.
La société avec Sarkozy passe à un stade qui est celui de la prise en charge et du controle de l'individu. On est passé de la revendication, à la plainte. Groosomodo, des citoyens plutôt sains qui exigeaient du plus et du mieux, sont devenus des malades qui attendent qu'on les prennent en charge, parce qu'ils ont un bobo, du vague à l'âme. C'est un fonctionnement sur la consolation, pour des dépressifs, bref un truc maternant bien loin de tout ce discours débilitant sur la responsabilité individuelle.
Enfin non : en fait c'est l'appel à la responsabilité qu'on lance à des enfants encore. Mais pas au delà. Et déja de poser sue les gens devraient se responsabiliser, c'est les supposer peu responsables. Qu'on arrête le tabac dans les bars, ça me semble très bien pour la santé publique, mais ça supposerait un peu de débat. Où ça s'arrête ? Est-ce qu'un CRS va passer chez moi le soir pour voir si je me couche à la bonne heure pour être en forme le lendemain (pour travailler plus et gangner plus) et vérifier si je me suis bien lavé les dents (ça couterait cher à la sécu toutes ces caries ...).
Une société de vieux c'est aussi une société infantilisante : quand j'entre en France j'ai toujours cette appréhension d'entendre une tatie Danielle géante qui dit qu'il faut mettre les patins pour protéger le parquet. Plus les gens sont vieux, plus ils prennent les autres adultes ou non pour des enfants et les enferment là dedans, pour ne pas se voir vieillir.
"Cessons de dire des conneries. Faisons-les !" -Dr Blaugue
La "vérité" n'existe pas, c'est juste une vue de l'esprit.
C'est un point de vue sur la __réalité perçue__ .
C'est un __point de vue__ sur la réalité perçue.
Bref, c'est ensuite une expression de ce point du vue, et c'est la confrontation qui donne du "vrai" ou du "Faux".
Bref, c'est "vrai/faux" n'ont pas d'existence en dehors d'un cadre de référence, celui-ci étant donc tout à fait relatif puisque le fait d'un individu. <- Cette phrase n'est pas claire.
C'est de Louis Coufignal et peut-être qu'on s'en branle. Des fois je note des trucs et après je me demande pourquoi et qu'est-ce qui m'intéresse là dedans.
C'est en rapport avec le précedent message. C'est pas récent puisque de Kafka ; et d'ailleurs j'ai simplement noter le sens mais je n'ai pas la citation exacte (un truc entendu à la radio ; et puis j'ai noté celle_ci en même temps : "Le pastis c'est comme les seins, un c'est pas assez et trois c'est trop").
Le jour ou j'ai compris cette phrase j'ai beaucoup progressé dans de nombreux domaines. Quand je dis "compris" je ne parle pas de compréhension intellectuelle mais d'intégration dans ma façon de percevoir les choses et de m'exprimer.
Je reviendrais là dessus régulièrement.
quelques auteurs :
quelques citations :
Bon, en l'occurence c'est un peu moi là maintenant tout de suite puisque vous êtes en train de lire ce truc. Mais avant d'être maître du monde (ceci est un délire de toute puissance, mon ego fait de la résistance) j'ai encore du travail ...
Vous en faites un vous de blogue ?
en faire un :
- Oscar (pas mal) Wilde
Bon, je la note celle là parce que je suis assez concerné; il y a mieux à faire que de travailler dans une vie. Ensuite tout dépend ce qu'il est convenu d'appeller travail : ce terme ne signifie pas grand chose : pour un artiste qui s'éclate et quelqu'un qui péniblement est mal payé à faire un boulôt de merde on parle de "travail".
"On a jamais été aussi proche de la fin du projet" ;
C'est toujours vrai.
Ca y est je me prends pour Deleuze ...
Faire l'amour est un hazard,
Ma chérie tu sens des pieds,
J'aime broyer des nénuphars.
Et puis quand on est entre les 2 des fois on oublie; Alors que si je garde ça à l'esprit, alosr je relativise vachement.
citation du génial film "300" ; c'est malheureusement trop vrai ;
Par contre dans la chambre d'ennemis un équipement particulier vous attend
